DEBUT SUJETS

Ca y est c'était son premier jour dans sa nouvelle université. Fini la vente de donuts dans un petit quartier de Buffalo et rebonjour l'université. Ah l'université même si ça remonte à quatre années que de bons souvenirs, que de conneries aussi. Les faux-jumeaux Callaway étaient partis très tôt ce matin-là pour leur rentrée et n'avaient emportés avant tout le nécessaire avec eux. C'est certain qu'avec toutes les affaires de se soeur il allait leur falloir plusieurs allers-retours et heureusement qu'ils sont partis tôt car même avec un GPS ils ont trouvés le moyen de se perdre, et c'était bien sûr Devon au volant. Lorsqu'ils furent arrivés ils s'adressèrent à quelqu'un de l'accueil qui leur expliqua où était leurs chambres et ils déchargèrent. Ne portant plus qu'un sac avec quelques uns de ses vêtements Devon et sa jumelle passaient près de la fontaine lorsque ce crime arriva. Bon bien sûr quand vous lisez ça attendez vous à une querelle entre les Callaway. En effet Devon fut la terrible erreur de faire une remarque à sa soeur qui impulsivement le poussa dans la fontaine. "Elle est sérieuse là ?" s'est exclamé Devon en prenant le même ton que leur ancienne camarade de classe à la voix bizarre. Devon tendit la main mais non sa soeur s'était déjà barrée, une fois de plus j'ai envie de dire "Elle est sérieuse là ?". Toujours les fesses dans la fontaine Devon baissa sa main et comme un "malheur" n'arrive jamais seul son sac s'était bien entendu ouvert. Il se mit alors à récupérer toutes ses affaires dont une grande partie était des sous-vêtements. Des affaires en main Devon entreprit de se relever une première fois mais glissa maladroitement. Une gros "Putain!" lui échappa, ils savonnaient le fond c'était sûr. A quatre pattes il atteignit son sac et y mit les quelques affaires qu'il avait attrapé. Entendant un gogole binoclard et boutonneux rire Devon le fixa avec un regard noir et lâcha en français "Qu'est-ce qu'il a le puceau là ?! " Ayant eut une mère française il était naturel qu'il apprenne cette langue, bon Devon n'a jamais été du matin.

SUPERMARCHE

Et bien cette nouvelle année universitaire s'annonçait plutôt bien puisque Devon avait commencé en s'affichant à la fontaine, en se pointant en plein milieu d'un cours qui n'était pas le sien et avait faillit aller faire la grosse commission dans les toilettes pour femmes, rien que ça en même pas une matinée. En début d'après-midi il retrouva sa soeur jumelle pour discuter de leur matinée et cette dernière le chargea d'une mission super importante. Du moins c'est comme ça qu'elle le présentait pour faire ressortir le côté gamin de Devon et l'inciter à faire ce qu'il demande. Ils venaient d'arriver, ils avaient un mini-frigo et rien dedans. Présentant plusieurs arguments elle lui demanda d'aller faire les courses, bizarre pourquoi est-ce que ça avait l'air si urgent ? Elle lui tendit alors un bout de papier avec plusieurs noms de produits gribouillés dessus. Alors qu'il se dirigeait vers la sortie de leur chambre nonchalamment, sa soeur l'interpella et lui demanda "Oublies pas les tampons ..." Devon roula des yeux voilà c'était juste un prétexte pour qu'il aille lui chercher ses trucs, il la coupa terminant sa phrase pour elle "Avec applicateur et absorption maximale de la marque Tampax ... je sais". Sur ces mots il claqua la porte, les gens le regardaient toujours bizarrement quand ils le voyaient avec ça à la main. Ne connaissant rien à New York il parti à pied trouver un supermarché. Après quelques minutes de marches il entra dans un supermarché et erra dedans son caddie entre les mains, mettant d'un seul coup de main tout ce qui lui plaisait ou qui était dans la liste. Il y avait tout ne restait plus que le PQ ! ... et les Tampax. Un rayon destiné vraiment que pour les mères au foyer et aux gonzesses. Si Devon prenait tout son temps pour tous les autre produits, là il se dépêchait. Il avait toujours honte quand sa mère et sa soeur lui demandaient d'acheter des trucs de gonzesses. D'ailleurs quand elle les avait eut pour la première fois, Devon avait accouru dans l'épicerie la plus proche pour acheter le matos... ouais dit comme ça ça fait victime mais c'est aussi la fusion des jumeaux. Bien qu'il avait l'habitude d'en acheter cette fois-ci il ne les trouvait pas. Il se pencha donc sur le rayon en répétant en chuchotant, comme un vieux qui cherche un truc, "Tampax, Tampax, Tampax". Lorsqu'il trouva enfin sa boîte il la saisit et dans un élan de joie la brandit en l'air en s'écriant :"Je l'ai!" Quelques regards vinrent sur lui mais il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un vienne lui adresser la parole, la honte.

PARC

Kenneth avait beau être un garçon studieux il aimait les vacances comme n'importe quelle personne. Tout d'abord ça lui permettait de s'avancer dans le programme , ça lui permettait aussi de voir son chien qui était une bonne raison de vagabonder dans les rues de la ville la plus populaire au monde. En cette après-midi ensoleillée le jeune littéraire décida de partir en promenade avec son chien et quoi de mieux que de lui faire faire un tour dans Central Park ? Munit d'une laisse Kenneth attacha habillement son chien - qui est aussi docile que son maître - et ils partirent à l'aventure. Comme à son habitude c'était Twinkie qui promenait son maître et non l'inverse. A contre coeur Kenneth dû tiré à plusieurs reprises sur la laisse du mâle pour qu'il aille dans la direction souhaitée. Arrivés à Central Park et après quelques minutes de promenades Ken prit confiance en son chien et le détacha. Lorsqu'il était chez lui il n'y avait aucun problème l'animal restait à côté de son maître mais lorsque Twinkie ne connaissait pas les lieux il s'en allait les découvrir seul. Tout se passa bien jusqu'à ce que Kenneth aille ramasser un papier qu'une personne âgée avait fait tombé. Cette personne peinait et en bon Samaritain il est allé l'aidé. C'est ainsi qu'il perdit toute vigilance sur son chien qui disparu intégralement de son champ de vision. Ca lui apprendra à aller promener son chien seul. Finalement Twinkie n'était pas loin puisqu'il était entrain de quémander de la nourriture à une blonde assise sur un banc. "Twinkie viens ici" dit-il sans aucune colère dans la voix. Forcément le chien était plus intéressé par la nourriture que par son maître "Laisse la fille tranquille Twink' veux-tu ? Excusez-le" Kenneth tira légèrement sur le collier de son animal pour qu'il cesse d'importuner la fille en question. Kenneth adressa un sourire amical à cette dernière comme pour l'implorer de pardonner son chien

PATINOIRE

Vacances - même si ce n'est pas le cas ça - rime avec détente. Et quoi de mieux pour se détendre que de passer du temps loin de sa diabolique soeur jumelle ? Bon Devon dit souvent que c'est elle qui le colle et tout ce qui va avec mais en fait ils sont juste pire que des aimants et il est vrai qu'il a plus tendance à s'accrocher à elle que l'inverse. Il devait avoir un petit côté SM. Bref en cet après-midi Devon avait décidé de renouer avec une de ses anciennes activités : le hockey sur glace. Bien sûr à cette heure-ci la patinoire est ouverte à tout le monde donc impossible de faire un hockey mais rien que le fait de patiner et de pousser les gens devrait le divertir. Vers les alentours de seize heure Devon était déjà entrain de patiner. Il fit d'abord quelques tours tranquille pour reprendre ses bonne habitudes tout en repérant ses cibles Twisted Evil Au moins quand il jouait au hockey il pouvait défoncer les gens contre les parois et même se bagarrer, le sport de ses rêves quoi. Après quelques minutes il se décida enfin à s'amuser. Il commença tout d'abord par faire chier un un couple qui se tenait par la main, juste cette vue ça lui donnait envie de Il fit donc exprès de passer entre eux une fois, puis deux, puis trois sans jamais qu'ils ne bronchent, bande de victimes. Bien entendu il n'oubliait pas de faire ses classiques "enneiger" les gamins en s'arrêtant d'un coup sec, faire croire aux petits vieux qu'il va foncer sur eux, bref des classiques. Et c'est à sa grande surprise que l'homme du couple vint pousser Devon qui, surpris, perdit l'équilibre. C'est ainsi qu'il décida de s'accrocher aux cheveux blonds de la fille qui était juste devant lui la faisant ainsi tomber et vu la ténacité avec laquelle il s'accrochait il lui avait sans doute fait mal. Bien entendu comme il était resté debout il s'en fichait complètement, l'essentiel était que LUI, il n'était pas tombé.

Central Park ou le plus grand parc de New York. Devon avait toujours été nul en ce qui concerne l'orientation. Il avait beau faire genre il avait toujours besoin d'un GPS ou d'une carte à l'époque où ça n'existait pas, soit le Moyen Age. Et donc quand il avait entreprit sa première balade des vacances qui était aussi sa première balade sans quelqu'un pour le guider dans Central Park il ne s'attendait pas à se retrouver assis sur un banc à réfléchir par où il était venu. De fil en aiguille le jeune homme qui avait repris ses études depuis un an déjà fut distrait par une adolescente qui courrait après son chien pour le rattraper, un couple de retraité entrain de se discuter, un petit vieux entrain de mater les fesses des jeunes filles qui passent bref tout pour lui faire perdre le fil. Marchant dans ce qu'il pensait être la direction dans laquelle il était venue - qui en fait était celle complètement opposée - Devon fatigué de marcher sous le soleil et la vie éblouie, éblouie pareil jusqu'à en oublier tout .. décida d'aller manger une glace. Certes le vendeur ne lui inspirait pas confiance avec sa drôle de moustache et son air limite de pervers et surtout le fait que le mec vend limite de tout : hot-dog, crêpes, glaces, mais l'estomac avait parlé et Devon allait céder. Il y avait une petite queue d'environ trois personnes mais la fille devant lui semblait attirante, de dos xD Devon n'est pas du genre dragueur mais là l'envie lui avait pris d'engager la conversation. C'est ainsi qu'il sortit l'un de ses plus vieux - et plus mauvais - stratagèmes. Il sortit un billet de un dollar de sa poche et le fit tomber juste à côté d'Aubree. Enfin c'est ce qu'il croyait puisque doué comme il est s'en fut un billet de vingt qui tomba à côté de la jeune femme. En faux "sauveur" Devon se baissa, ramassa le billet et s'adressa amicalement à elle : "Excusez-moi je crois que ceci est à vous, ça serait dommage qu'on vous le pique" S'ensuit alors son sourire "Colgate" censé toutes les faire tomber, mais bon Devon se croyait plus séducteur qu'il ne l'est réellement. La première étape était toujours de se faire passer pour un gentil garçon, chose que bien sûr Devon est

Une fois de plus c'était à Devon de faire cette salle corvée d'aller faire les courses. La fois où il a acheté de la crème épilatoire à la place de la crème de nuit pour sa mère ne semblait pas avoir traumatisé Sasha. C'est vrai quoi voir sa mère sans sourcil ça aurait dû la choquer à vie. Quoiqu'il en soit Devon se retrouvait une liste en main et affalé sur son caddie en mettant trois plombes à trouver et prendre chaque produits de la liste. C'est que Sasha était du genre à faire son caca nerveux s'il prenait la mauvaise marque ou pire s'il prenait les Brownies à la boîte verte au lieu de ceux à la boîte bleu, malheur ! Bref Devon devait être dans le magasin depuis une bonne demi-heure déjà quand il se décida à s'amuser un peu. Twisted Evil Il laissa donc son caddie dans un coin où il était sûr de le retrouver et il se mit à vagabonder dans le magasin les mains dans les poches de son short. Il se mit alors à prendre différents produits et à les glisser discrètement dans les chariots des gens qui passaient à côté de lui. Cet après-midi là il avait décidé de ne pas faire le coup du ketchup qui vise à prendre une bouteille de ketchup et à en foutre sur le dos des gens et ensuite de la reposer en rayon. Une fois cette distraction de quelques minutes terminée Devon continua joyeusement à remplir son propre chariot. En passant près d'un rayon typiquement féminin, vous savez celui où les femmes doivent passer une fois par mois, Devon s'y arrêta. Non cette fois il n'allait pas en acheter pour sa soeur mais il avait reconnu quelqu'un dans ce rayon. Il donna un léger coup de son chariot dans celui de Moona en lui disant pour plaisanter :" Alors, on a ses ragnagnas ?" Tout en subtilité, bref du Devon tout craché.

Devon et Sasha avaient été voir leurs grands parents et leurs parents par la même occasion en France à l'occasion de la fête nationale, le 14 juillet. Bref le seul moment de bien fut lorsque Sasha & Devon avaient été faire la fête, et qu'est-ce que les françaises sont des chaudasses. Bref de retour à New York ils décidèrent de continuer cette fête aux USA en allant dans un petit pub. Ce soir là Devon et Sasha restèrent sobre et passèrent plus la soirée à se lancer des petits défis qu'autre chose. En sortant et en se dirigeant vers la voiture de Devon, les jumeaux aperçurent une bande de hippie qui leur proposèrent de rentrer dans une voiture avec eux. Inutile de préciser que la voiture était enfumée. Les jumeaux refusèrent l'offre du moins jusqu'à ce que Sasha - après avoir prit les clés de voiture - défia Devon de rester plus d'une minute dans cette voiture. Et il s'exécuta, à peine la portière ouverte, il se prit un nuage de fumée dans la tête. Il s'assit à côté des hippies, et sachez que Devon hait les hippies. Bref voulant impressionner sa soeur Devon resta plus de trois minutes dans la voiture tentant tant bien que mal d'aspirer le moins de fumée possible. Il ressorti de la voiture et parti à la recherche de sa soeur qui bien entendu c'était cassé sans lui. "SASHA!!!" cria Devon pendant presque une dizaine de minutes en cherchant sa soeur comme un gamin perdu dans un centre commercial. Bref désespéré il se dirigea vers des jardins publics l'esprit bien brouillé par la drogue des hippies de merde. Bref se sentant détendu à fond il s'affala sur le ventre, sur un banc la tête dans le vide les yeux rivés sur l'herbe. C'est alors qu'il se fascina d'un groupe de fourmis qu'il "enferma" à l'aide des quelques petites branches. Bien entendu il écrasait ou bousculait avec son petit bout de bois toutes celles qui essayaient de sortir de son petit enclos. Il faut vraiment être défoncé ou bourré pour vouloir jouer avec des fourmis. Arrow

CYBERCAFE

Kenneth était légèrement geek mais contrairement à la plupart de ses confrères il aimait sortir et de ce fait il vagabondait souvent dans les rues de New York. Cela faisait beau trois ans qu'il fouillait de font en comble cette ville il y découvrait toujours de nouveaux endroits. Bref la semaine dernière il vit un trac indiquant qu'un concours du plus connu des jeux FPS était organisé dans un des cybercafés. Ceci allait être sa première compétition individuelle mais il était enthousiasme à l'idée de jouer entouré d'autres joueurs qui seraient ses compétiteurs. Aussi de nombreux lots étaient à gagner et même les perdants pourraient repartir avec quelques goodies Call of Duty. Il passa donc la semaine à s'entrainer sur son ordinateur pour être le plus performant possible. Le jour J vint et Kenneth était fin prêt. Il se rendit un peu en avance au cybercafé et alla s'inscrire. On lui attribua un ordinateur et il eut le temps de se familiariser avec ce clavier et la souris de son ordinateur. Une heure plus tard la compétition commençait, le gagnant allait être celui qui aurait tué le plus grand nombre de joueurs au total, une fois les trois manches terminées. Kenneth se défendit aussi bien qu'il le fait lorsqu'il veut défendre une de ses idées. Malheureusement il termina seulement deuxième et lorsqu'il vit le pseudo online de la gagnante il fut légèrement surpris. En effet il s'agissait de sa partenaire, celle avec qui il avait l'habitude de jouer en ligne. Kenneth se sentit légèrement angoissé, il ne l'avait vu en vrai et il savait qu'il serait moins à l'aise que lorsqu'il lui parle à travers le micro-casque. Les prix furent alors remis et Kenneth reçu une souris et une manette dignes des plus grands joueurs. Il jeta un oeil pour voir à qui le plus gros lot - dont de l'argent cash - avait été remis. C'est alors qu'il aperçu Ísveig et après une hésitation il s'approcha d'elle et se contenta d'un "Hey bon boulot tu nous as bien eut" Il sourit alors, c'était un sourire franc par rapport aux sourires timides dont il avait l'habitude. Pas sûr qu'elle le reconnaisse, comme la plupart des personnes sa voix était différente au téléphone ou autre que dans la réalité.

Désireux de profiter de son été et de son chien Kenneth avait décidé d'emmener le "petit" Twinkie faire un petit tour à la plage. Bien entendu il n'y avait pas été en plein milieu de l'après-midi puisque ça servirait à rien puisque toutes les plages seraient bondées. C'est donc en fin d'après midi qu'il partit pour la plage où - bien entendu - plusieurs personnes étaient présentes. Kenneth se sentit presque ridicule d'être entièrement vêtu quand il voyait le nombre de gars torse-nus. Bah quoi Kenneth n'allait pas exposer aussi facilement ses pectoraux. Bref il s'était simplement vêtu d'une chemise à carreaux et d'un boardshort hawaïen et d'un chapeau de paille, non non il n'était pas à fond dans One Piece, c'était pour pas attraper de coups de soleils. Il alla au milieu de la plage, suivit par son obéissant compagnon et sortit de sa sacoche un frisbee et il commença à jouer avec son chien. Parfois on se demandait lequel des deux ça amusait le plus, étant donné que Ken était obligé de courir derrière Twinkie pour récupérer le frisbee. Son chien n'avait pas encore bien compris ce que voulait dire le mot rapporter. Bref après voir arraché une énième fois le frisbee de la mâchoire de son chien, Kenneth le relança à nouveau sauf que cette fois-ci le frisbee vint à rebondir sur le fessier d'une fille. "Je suis désolé j'ai pas fait exprès" annonça Kenneth à la fille lorsqu'il courut vers elle. Lorsque celle-ci se retourna ce fut la surprise pour Ken puisqu'il s'agissait de Sunny la fille dont Kenneth avait lu le journal intime. Ah et aussi celle qui l'avait embrassé. Bref étant donné qu'il était déjà bien rouge, elle ne pouvait pas remarquer que Ken rougissait avant de faire de l'humour "Je te jure que c'était un accident, pas la peine d'appeler ton copain." Oui il n'avait pas oublié les menaces et le magnifique chantage de Sunny, qui l'avaient plus amusés qu'autre chose. Quoiqu'il en soit il était agréablement surpris de la revoir, disons qu'il n'espérait plus la revoir.

Voulant profiter au maximum du fait de s'être posé à New York et d'avoir interrompu son voyage. Il sortait donc plus que permis et puis il voulait s'amuser au maximum. Une de ses connaissances lui avait conseillé une boîte de nuit de Brooklyn et Woody avait décidé d'y aller, histoire de voir s'il y avait une possibilité d'emmerder des gens là-bas. Il se vêtit donc d'une chemise blanche, de bretelles noires et d'un gilet de la même couleur. Une fois prêt il fit la queue attendant avec impatience la décision du vigile. "Z'cest bon toi tu peux pazer" Woody se paya alors un fou rire, sérieux l'armoire à glace qui zozote ça tue tellement le mythe. Quoiqu'il en soit il laissa le zozoteur lui tamponner la main et il entra dans la boîte déjà pleine à craquer. Il se mit alors en mode Action Man, vous savez "Je regarde, j'analyse et je me lance" Il vit donc deux filles faire la danse des pseudos-lesbiennes, deux gays limites entrain de se reproduire sur le dancefloor et un mec complètement pété qui restait immobile son verre à la main sur la piste. Voici les grands specimens qu'il y avait sur la piste de dance. Il jeta alors son regard vers le comptoir et se commanda alors la première boisson dont le nom lui a tapé à l'oeil : une Virgin Marie, sérieux certaines fois les gens inventent de ces noms pour leurs boissons spéciales. Son regard se fixa alors sur une fille assise sur une banquette avec un mec en face d'elle, sûrement qu'il était entrain d'essayer de la pécho. Mais allez savoir pourquoi il était sûr d'avoir déjà vu ce dos, ouais ouais Woody n'oublie jamais un dos. Dans une scène digne des sitcoms, il se faufila entre les gens pour ne pas se faire voir et pour finalement voir le visage de la fille. Bordel c'était la meuf qui l'avait dépucelé, ou du moins elle y ressemblait grave. Woody alla donc s'installer sur la banquette juste à côté du gars en face d'elle en le poussant légèrement avec son cul. "Salut j'espère que je dérange" Il étala ses bras sur la banquette et sentant le regard du mec il ajouta en lâchant Sunny des yeux pour tourner la tête vers le type : "Laisses tomber mec elle m'a dépucelé t'as aucune chance" Le mec semblait ne pas vouloir en démordre puisqu'il était toujours là à les fixer l'un après l'autre. Woody lui fit un signe de main pour lui dire de partir en disant "Casses-toi mec" Sur ce il s'en alla exécutant la grande autorité du grand Cow-Boy Woody.

Profitant de sa matinée de libre et n'ayant pas à travailler au parc d'attraction, Woody avait décidé de se consacrer à son métier secret, scénariste de films cochons. N'arrivant pas à travailler à son studio il décida d'emporter son ordinateur portable et d'humeur matinale il alla au café le plus proche de chez lui jusqu'à trouver une place qui lui convienne. Mine de rien il finit par prendre à taxi pour se rendre à son café favoris à à Manhattan. Honnêtement rien de mieux que de se poser à une terrasse pour essayer de trouver de l'inspiration. Bah ouais il suffit qu'une fille sexy ou plus qu'à son goût passe pour lui donner des idées. Franchement vivement qu'il trouve un meilleur emploi ou alors qu'il est économisé assez pour reprendre ses études en Floride. S'installant à une table dehors il ouvrit son ordinateur et une page Word. Il commença alors à taper quelques mots sans rien d'érotique dedans. Finalement il serait peut-être plus doué pour écrire des histoires pour gamins on écrit des histoires débiles être payé pour ça serait le pied. Il effaça donc ce qu'il avait marqué pour écrire de la daube genre : Pipou le lapin roulait sur son vélo. C'est alors qu'une personne derrière lui sembla s'adresser à lui avec un Harry. Woody se retourna en voyant une femme plutôt jolie et il afficha un grand sourire ne sachant pas que son début de plan aller tomber à l'eau. "Ca alors toi ici je m'y attendais pas" dit-il en prenant un air agréablement surpris. Sérieusement il n'avait pas pensé qu'on ne puisse le confondre avec quelqu'un que de dos, le matin il pouvait pas réfléchir à fond.

Les journaux en avaient parlés et Woody avait comploté. Ca faisait les gros titres, New York serait plongé dans le noir le temps d'une soirée voir un peu plus. Ils avaient nommé ça le New York Without Lights, pas très accrocheur à son goût. Quoiqu'il en soit il avait décidé que ce soir il réaliserai un de ses fantasmes : avoir un centre commercial de six étages et de plus de trois cent magasins rien que pour lui. Comment ça serait possible ? Les centres commerciaux ont tous la même infrastructure au niveau de l'électricité et parmi la tonne de métiers qu'il a fait Woody a été agent de sécurité dans un grand centre commercial. Et comme il avait travaillé de nuit on lui avait montré le fonctionnement du disjoncteur et même du groupe électrogène de secours bref de quoi avoir de l'électricité même quand il n'y en a plus. La première étape repérer les lieux le jour même. Woody passa donc son après-midi à traîner dans le centre commercial pour analyser les mouvements des agents de sécurité et aussi pour repérer là où il allait faire des trucs. Ensuite à quelques minutes avant le fameux évènement Woody s'engagea dans une course et réussit à mettre la panique dans le magasin en prétendant que l'évènement aurait lieu plus tôt que prévu. Tout le monde s'en alla donc dans la précipitation et il n'eut qu'à se cacher dans une maison pour gamins dans un magasin de jouet jusqu'à ce que tout le monde s'en aille et le tour était joué. Il attendit quelques minutes et d'un seul coup plus de lumières. Il sortit de sa petite maisonnette et sortit de son sac une lampe torche et se changea pour enfiler sa tenue de cambrioleur soit un jean, un t-shirt, des Converses et un bonnet noirs. Sérieux s'il faisait ça habillé normalement ça casserait tout le fantasme Arrow Il souleva la grille éclairé grâce à sa lampe frontale et s'en alla dans la salle secrète sans oublié de faire deux ou trois roulades et cascades pour se mettre dans l'ambiance. Là il activa le groupe électrogène et bidouilla le disjoncteur pour éteindre les caméras et autres systèmes de sécurité et ouvrit toutes les grilles des magasins. Par la même occasion il débloqua toutes les entrées intérieures décoinçant ceux qui étaient coincés dans une pièce. Que la fête commence. Se dirigeant vers la sortie de ce grand espace réservé aux employés il vit alors un micro. "Les parents du petit Rodrigo sont priés de se présenter à l'accueil" dit-il en prenant la même voix blasée que nous connaissons tous. Il enchaina continuant son délire avec un Luke je suis ton père, noooooooooooon avant de chanter "Dialalilalou, Jenny a un revolver, Jenny a un truc qui tue" Il sortit enfin et se dirigea vers un magasin de jouet situé au RDC où il prit une de ces voitures électroniques pour gamin. Bon il était obligé de poser son cul sur le coffre de sa Ferrari en plastique et mit la gomme. Bon c'était même pas du 1km/h mais bon. Il vit alors une fille de dos, sérieux quelqu'un avait osé lui piquer son idée. Faisant lui même les bruitages donc vroum vroum et le bruit d'un gros coup de frein lorsqu'il arriva au niveau de la fille. Il imita ensuite le bruit d'une vitre qui se baisse et demanda d'un air crooner "Tu veux embarquer dans mon carrosse poupée ?" dit-il en jouant du sourcil, bon bien sûr il la connaissait cette fille en question.

"Prépares-toi à pleurer ce soir". Voici le post-it qu'avait laissé Paxton sur la porte de chambre de Juliet. Ce soir était un grand soir. Même si la saison de hockey ne reprenait que dans un mois, la NHL savait faire baver les fans en organisant des matchs amicaux. Et là où ça risque de ne pas être amical c'est entre Clyde et Paxton car ce sont leurs deux équipes favorites qui s'affrontent. Les NY Inslanders contre les TB Lightning, ça s'annonçait grandiose, enfin pour eux en tout cas car c'est l'une des premières fois depuis qu'ils se connaissent qu'ils allaient pouvoir suivre ce match ensembles. Le matin, avant de partir travailler à la radio Paxton avait embarqué son beau maillot de hockey noir et bleu de son équipe pour pouvoir l'enfiler le soir même, comme tout supporter qui se respecte en fait. Une fois sa matinée terminée et une personne au téléphone agacée, il s'arrêta dans un bar sportif où se trouvait son bookmaker habituel. C'est lors d'un Superbowl fêté dans ce propre bar que Paxton avait pris la salle habitude de parier de l'argent sur toutes sortes de match dans un premier temps et ensuite sur tout sur quoi on pouvait parier. Disons que ce fameux Bookmaker a réussit à l'enrouler dans ce jeu là. Comme on s'en doute il avait parié une grande partie de son salaire de misère sur son équipe, pensant que Islanders ne faisaient pas le poids et pourtant ça restait une équipe redoutable. Devant se préparer mentalement au match du soir il passa son après-midi avec une de ses amie d'une part pour ne pas être tenté de draguer en plein milieu de l'après-midi et d'autre part parce que ses deux colocataires étaient au travail, donc aucune bonne raison de rentrer. En fin d'après-midi, avant de rentrer, il pense à acheter un pack de bière et quelques bouteilles car même si c'est un match monumental ils n'allaient pas oublier leurs habitudes. En effet lorsqu'ils regardaient un match de hockey ou de football US ils avaient pris pour habitude de boire cul sec à chaque tacle, blessé ou but de l'équipe adversaire, heureusement qu'ils tenaient plutôt bien l'alcool. Il revint à l'appartement une demi-heure avant le début du match, ce soir il n'y aurait que Clyde et lui, Kenneth étant occupé à essayer de devenir un chieur. Ouvrant la porte de l'appart son pack et ses bouteilles à la main il se mit à gueuler. 'J'espère que t'as commandé un truc de bon à bouffer" Tout ce qu'il espérait c'est qu'elle n'ai pas décidé de cuisiner elle même.

"ON NE PEUT PAS !!!" s'écria Paxton dans tout leur appartement. Les trois colocataires venaient de regarder un film britannique où un gamin tue un canard avec une miche de pain. C'est alors que s'ensuit un débat, pour Paxton il en fallait beaucoup plus pour tuer un animal, tandis que pour ses colocataires c'était tout à fait possible. Ni d'une ni de deux il déclara qu'il allait le prouver et allait essayer de tuer un canard le lendemain même. Une journée plus tard Paxton alla acheter une miche de pain aussi imposante que possible, non mais depuis quand du pain pouvait tuer ? Fallait pas le prendre pour un con. Sac à dos sur le dos Paxton se dirigea à pied vers l'un des endroits naturels près de chez lui où il avait un lac à canard et un lac on ne peut plus normal, un peu plus loin au bout d'un long chemin entouré d'arbres, on aurait presque dit une forêt. Bien entendu Paxton se dirigea vers celui où il y avait les canards, il devait juste espérer qu'il n'y ait pas un enfoiré de Greenpeace dans les parages, ce sont de vrais guérilléros ceux-là Présents sur les lieux des gosses, des gosses et encore des gosses accompagnés de leurs parents ou de vieux. Peu importe que ce soit immoral de tuer un canard devant des gosses il le fera et dans le meilleur des cas ça réveillera leur côté obscur. Il s'approcha des petites barrières qui servaient d'enclos, sortit sa caméra et le pied de cette dernière et chercha à cadrer au mieux sa cible. Et c'est alors que tel un lanceur au baseball il prit en main sa miche et avec un peu d'élan la lança aussi fort que possible sur le canard en question. Ce dernier se figea avant de se retourner, s'en était fini pour lui, au plus grand désarrois de Paxton qui resta bouche bée répétant : "C'est pas possible!" Il ne prêta même pas attention aux personnes à côté de lui et au gamin qui était entrain de chialer sa race parce qu'il avait tué le canard :mdr: